ENNOYAGE SOUS-BASSIN NORD
Pour les collectivites du
plateau et tout particulierement celles exposées a des risques
miniers dont Ottange, Rochonvillers, Rosselange, Tressange,
Angevillers, Audun-le-Tiche, Aumetz, Boulange, Fontoy, Hayange
(lettre de la Préfecture du 18 mai 2000), qui sont dès
aujourdhui confrontées avec le problème "des zones
hierarchisées de risques" et leurs impacts sur
lurbanisme.
LENNOYAGE
DÉCIDE AUJOURDHUI ENTRAÎNERA
1) Des effondrements
à localisation imprévisible, avec ce que cela signifie
pour les victimes déracinées (voir les problèmes
survenus après ennoyage du Bassin Centre et surtout Sud
à Auboué, Moyeuvre-Grande, Moutiers,
Roncourt, Montois la Montagne...)En toute
hypothèse la valeur des biens de "tous"
sera dévalorisée et lattractivité de cette
région sinistrée, redevenue agréable à vivre, sera
singulièrement remise en cause.
2) Des
désordres hydro-géologiques multiples et en particulier
sur les débits des cours deau :
- résurgence unique
pour la galerie de Knutange sur la rivière
Fensch non adaptable et dont
bien des riverains, vivront un jour ou
lautre "les pieds dans
leau",
- assèchement du
Veymerange avec ses conséquences pour les
localités daval dont Terville,
- région
Thionvilloise privée daccès direct sur
leau du sous-bassin Nord.
La décision dennoyage se
nourrit de multiples prétextes et se fonde en fait sur bien de
"non dits" noyant toutes les erreurs commises.
- Elle livre pratiquement
toute la région du bassin Thionvillois à un quasi
monopole Vivendi-Metz (ex Compagnie générale des Eaux)
et amorce la fin des régies municipales de traitement
des eaux (Thionville et SEAFF - usines de
Thionville-Ludelange), et augure une montée progressive
et incontrôlable du prix de leau pour
lusager (prix global à Briey du m3 utilisé : plus
de 5,3 (35 francs)).
- Elle prive toute notre
Région déjà sinistrée avec une sidérurgie
"dégraissée" en sursis, de la seule richesse
dont elle dispose les quelques 54 millions de m3
deau dexhaure produits par une usine
souterraine avec ses salles de pompes modernes et
automatisées, ses albraques, ses réservoirs, ses
galeries daccès..., qui fonctionne depuis toujours
et qui a montré son efficacité (Pluviométrie
centennale en 1995 parfaitement maîtrisée).
- Elle constitue une
véritable "hérésie économique>.
Labandon de cette usine dont la réalisation et la
modernisation àtravers les décennies a coûté des
sommes "colossales" entraîne la mise en route
de solution de substitutions, véritables gouffres
financiers.
AVANTAGES
DE LENNOYAGE DIFFÉRÉ À LONG TERME
- Contrairement à ce que
daucuns ont avancé, il ny a pas eu de
communication par la faille de Fontoy entre sous-bassin
Centre et sous-bassin Nord où lexhaure se poursuit
normalement.
- Lennoyage
différé permettrait de conforter au préalable les
piliers sous-jacents aux collectivités les plus
menacées avant la fermeture des galeries
dexploitation inutilisées.
- Cela
donnerait le temps de voir ce que deviendront les Bassins
ennoyés et qui un jour sappropriera cette
richesse.
- On
pourra:
- réduire
progressivement la longueur des galeries en
murant par des barrages étanches lentrée
des galeries auparavant utilisées pour
lextraction minière pour ne conserver que celles
utiles au fonctionnement de lusine assurant
lexhaure,
- remplacer
les quelques pompes manuelles restantes,
- déplacer
certains câbles électriques pour réduire le
nombre de galeries conservées,
- parfaire
encore le système de contrôle automatique et y inclure
les 5 nouvelle pompes,
- assurer
laération, par maintien des ventilateurs
dans les puits de Tressange et de la cheminée
Sud,
- entretenir
régulièrement les galeries daccès aux
salles des pompes (descenderie dAudun le
liche) et les galeries de résurgence
de Bassompierre et Charles Ferdinand,
- réparer la galerie
Charles avec remise en place de plaques de béton
manquantes du caniveau découlement de
leau dexhaure et permettre la
circulation dengins en zone marneuse.
PROBLÈME
À RÉSOUDRE
La nouvelle structure à mettre
sur pied, fonctionnant hors du droit minier et utilisant des
ouvrages souterrains propriété des collectivités sus-jacentes,
implique
impérativement une entente au moins sur ce sujet et pour un
temps, entre les nombreux élus concernés. Ils doivent avec laide de
lAdministration, créer un Syndicat intercommunal ou une
société collective de gestion. Cette dernière conserverait les
quelques techniciens aujourdhui en place, et fera appel à
des sociétés spécialisées pour la réfection des galeries le
nécessitant et leur entretien régulier.
La mise en route de
lennoyage fixé au 30 novembre 2002 constitue une
véritable hérésie humaine, technique et écononique et a
dailleurs donné lieu à lintroduction, avec des
motivations diverses, à 17 recours auprès du Tribunal Administratif de
Strasbourg dès 1998.
